tag:blogger.com,1999:blog-74960021264112075212024-03-05T16:29:49.646-08:00 Psychanalyste Didacticienne - Valérie FARGUES-Biarritz Anglet BayonneEspace Diorama
3 avenue de Cascais
Quartier Kléber
64200 BIARRITZ
Tel : 06 22 45 40 18
contact : valefargues@gmail.comAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/09610067924386681574noreply@blogger.comBlogger9125tag:blogger.com,1999:blog-7496002126411207521.post-29009247658869627112017-05-11T09:35:00.000-07:002018-01-03T08:17:36.372-08:00Psy Biarritz- Mon 1 er c'est Désir<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBzGa-pOsU0xeX8H9_fJRIhhatonbMJu3B5uxtNjT4ao4meu-Qv7MpLd18Q9NQZcxvFaCW8yT_H9NUgtDoFjkx85iX3QVW49SoXNAGOPALjjmPGULOiHebSt5-cSFCcpvQc5Uh6EfwEDyc/s1600/IMG_4470.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBzGa-pOsU0xeX8H9_fJRIhhatonbMJu3B5uxtNjT4ao4meu-Qv7MpLd18Q9NQZcxvFaCW8yT_H9NUgtDoFjkx85iX3QVW49SoXNAGOPALjjmPGULOiHebSt5-cSFCcpvQc5Uh6EfwEDyc/s320/IMG_4470.JPG" width="320" /></a></div>
Tant de questions, autant de désirs...<br />
<br />
Désire-t-on ce que l'on veut?<br />
Ou au fond est ce le désir qui décide?<br />
Et si le savoir procurait le désir?<br />
<br />
Désir au sens sexuel du terme ou désir de se réaliser c'est à dire assumer ses sublimations!<br />
<span style="font-size: large;"><br /></span>
<i><span style="background-color: blue; font-size: large;">Le psychanalyste ne se rencontre pas sans l'avoir désiré, lui aussi suscite le désir.</span></i><br />
<br />
La parole que le patient lui adresse dans cet entre-deux, c'est son inconscient sur scène, ce qui ne va pas, ce que l'on essaie d'avancer dans une analyse.<br />
Le désir est la parole du signifiant, de l'empêcheur d'avancer...<br />
Le désir de l'homme c'est le désir de l'autre.<br />
L'autre étant symbolique, le lieu de la parole, l'autre à qui l'on s'adresse.<br />
C'est aussi comment s'inscrit chacun d'entre nous dans le langage.<br />
Nous sommes souvent touchés par la façon dont on est parlé par l'autre!<br />
<br />
L'enfant très jeune est pris dans un bain de langage, il ne vient pas au monde en l'absence de mots; avant de naître, il est pris dans le désir de l'autre (les parents).<br />
Si l'angoisse de la mère est forte, elle peut empêcher l'enfant dans sa façon d'être vivant.<br />
Il doit sentir l'amour, la satisfaction, la protection, car sans soin il meurt. (Bowlby- l'attachement)<br />
S'il n'est pas accepté comme tel dans sa venue au monde, ce sera compliqué pour lui par la suite.<br />
<span style="font-size: large;"><br /></span>
<span style="font-size: large;"> </span><i><span style="font-size: large;">- </span><span style="color: blue; font-size: large;">Que désire t-on lorsqu'on désire un enfant?</span></i><br />
<br />
Quel enfant est en jeu là-dedans, c'est toute la problématique de la féminité; chez les femmes il est intrinsèque au complexe d'Œdipe : d'abord en voulant un enfant de la mère, puis du père tandis que du côte des hommes c'est tout à fait nouveau le désir d'enfant.<br />
Dans la névrose obsessionnelle, l'homme ne désire pas où il aime; il fera des enfants mais son désir sera ailleurs.<br />
La rencontre avec le désir emporte la relation initiale entre deux personnes, et si le désir se divise et n'est pas dans la relation amoureuse, le couple éclate.<br />
Le désir est plus fort que la loi; la loi essaie de rattraper les êtres dans la façon dont ils organisent leur mode de jouissance.<br />
<span style="font-size: large;"><br /></span>
<i><span style="font-size: large;">Nous </span><span style="color: blue; font-size: large;">avançons avec la façon de mise à jour de nos jouissances</span></i><span style="font-size: large;">.</span><br />
<br />
Le désir permet la transgression et c'est bien à cet endroit là qu'il se niche, ce qui est permis est moins jouissif que l'interdit.<br />
<br />
L'alcool, la drogue, le tabac ou autres substances interdites entrainent une jouissance, mais une mauvaise jouissance s'imposant au sujet; certes elle permet une satisfaction qui allège la souffrance mais là, nous quittons le champ du désir.<br />
<span style="font-size: large;"><br /></span>
<i><span style="color: blue; font-size: large;">Le désir nous remet en mouvement, il nous mène par l'action</span><span style="color: blue;">.</span></i><br />
<br />
L'inconscient c'est le corps noué à la parole, le sujet parle avec le corps lorsque la parole lui fait défaut; le symptôme-corps indique alors le malaise : ça passe dans le corps ainsi on sait où elle est, le corps qui souffre c'est soi-même en tant que sujet qui en est la cause.<br />
La métaphore : " je suis bien /mal dans ma peau".<br />
Le symptôme entrave le désir de s'accomplir, c'est à la mesure du désir que l'on mesure sa souffrance!<br />
Il permet d'identifier le désir, c'est en le sentant empêcher que l'on peut le nommer.<br />
C'est bien dans l'analyse que la position du désir se repère, parfois il peut se camoufler dans celui des parents, lorsque nous sommes capable de tout pour accepter la reconnaissance.<br />
Et ce n'est pas forcément grâce à l'amour des parents que le sujet évoluera : en aimant trop, on peut écraser le désir.<br />
<span style="font-size: large;"><br /></span>
<i><span style="color: blue; font-size: large;">Le </span><span style="color: blue; font-size: large;">désir se situe entre la demande et le besoin</span><span style="color: blue;">.</span></i><br />
<i><br /></i>
Quant à l'analyste, son désir c'est d'amener son patient vers le réel, son réel, au delà de la question du sens, vers quelque chose, quelque endroit qui résiste à la parole.<br />
<br />
Si l'on est réconcilié avec soi-même, l'analyse peut se terminer.<br />
Le symptôme,<i></i><i></i><i></i><i></i> il est nécessaire de le rencontrer afin de pouvoir se guérir avec les mots.<span style="color: blue;"></span><br />
<br />
<br />
<br />
<span style="color: blue;"><br /></span>
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09610067924386681574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7496002126411207521.post-90689157461282061032015-11-03T08:33:00.000-08:002015-11-03T08:33:12.926-08:00Psy Côte Basque<span style="font-size: x-large;">Psy Côte Basque</span><br />
<br />
<br />
<span style="font-size: large;"> <span style="background-color: orange;"><span></span></span> <span style="background-color: blue;"> <span style="font-size: x-large;"><i>Le couple valeur refuge ?</i></span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"> <span style="font-size: small;"><br /></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">L'amour selon Platon dans le "Banquet" est désir ; le désir et le manque :" ce que l'on a pas, ce dont on manque".</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Si certains sont adeptes du :"il n'y a pas d'amour heureux" , puisqu'il est manque cela implique deux positions amoureuses quant à l'amour.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Soit nous aimons celui ou celle que nous n'avons pas, et donc nous souffrons de ce manque, soit nous avons celui qui ne nous manque plus puisqu'il (elle) existe et que nous l'aimons, et puisque l'amour est manque, c'est l'idée du couple dans toute sa complexité et singularité.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Aristote et Spinoza amèneront une nouvelle définition de l'amour :"Aimer c'est se réjouir de".</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">L'amour est une joie accompagnée d'une cause extérieure.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Autrement dit, aimer c'est se réjouir de.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Déclaration d'amour Spinoziste : "je suis heureux que tu existes", déclaration d'amour certes posée, claire, factuelle et derrière cette phrase il n'y a aucune attente seule l'existence de l'autre suffit à convaincre et satisfaire.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Le "je t'aime" Platonicien en fait signifie :"tu me manques et je te veux".</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Là, la demande est totale et peut entrainer l'attente d'une réciprocité.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Pour Spinoza l'amour n'est pas le manque; pour lui comme pour Platon l'amour est désir.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">L'un évoque la puissance de jouissance et la jouissance, la notion de joie; l'autre le manque et la souffrance.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Il existe heureusement des couples heureux qui s'aiment, et peut-être qui se manquent moins. </span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Si Platon décline la passion avec sa face mortifère, l'amitié elle se situe du côté de la vie.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">On peut aimer ce qui manque et fait souffrir mais aussi ce qui ne manque pas, c'est à dire se réjouir de ce qui est.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Aimer c'est jouir ou se réjouir, pouvoir jouir ou pouvoir se réjouir.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">L'épicurien aime ce qu'il mange, ce n'est pas par manque de mets, c'est grâce à l'appétit ou le désir.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Et si on garde un terme propre pour désigner l'amour distinct du désir, on dira que l'amour est puissance de se réjouir et joie en puissance.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Se réjouir que l'autre existe c'est différent que de jouir de son corps.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Dans les deux cas, la puissance est présente; ceux qui appartiennent à la catégorie de gens qui n'ont pas cette puissance de jouissance du corps de l'autre, c'est ce que Freud appelle la perte de capacité à aimer, impuissance et frigidité ( troubles dans la dépression).</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Le désir et l'amour sont liés mais bien distincts sur ces aspects là; ces deux puissances sont différentes même si elles peuvent être liées et simultanées.</span></span><br />
<span style="background-color: blue;"><span></span><span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;"><span style="background-color: blue;"><span></span></span> -<span style="background-color: blue;"><span></span></span><span style="font-size: large;"><b><i> <span style="background-color: blue;"> </span></i><span style="background-color: #9fc5e8;"><i><span style="background-color: blue;">Et la tendresse là -dedans?</span><span style="background-color: #9fc5e8;"><span></span></span><span style="background-color: blue;"><span></span></span><span style="background-color: #9fc5e8;"><span><span style="background-color: blue;"></span></span></span></i><span style="background-color: #9fc5e8;"><span><span style="background-color: blue;"></span></span></span></span></b></span> </span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;"> Stendhal disait : "je serai un fichu mari".</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Le beylisme qui lui est cher est une philosophie privative : elle implique la sacralisation du Moi (tout puissant) qui décide d'éradiquer tous les éléments exogènes pouvant menacer sa souveraineté et le coloniser.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Le non-moi c'est l'ennemi qui sait peut-être l'autre.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">L'altérité représente un danger, celui sans doute de se sentir grignoté à l'intérieur du couple.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Le couple se fonde sur une négociation, un compromis permanent afin d'éviter l'esclavage de sa propre moitié. Il existe différents types de couples :</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Le couple complaisant lovée dans la tendresse, abnégation totale du sujet pour éviter le mal de mer (ère) lors des intempéries.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Qui dit tendresse dit paresse d'aimer selon les passionnés, fusionnels ou serial-lovers.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Le couple branché se déclinant en affichant sa mode (kooples) et son mode; le couple mère-fille (le comptoir des cotonniers), le couple sans histoire qui ne fait pas de vagues mais qui ne peut s’empêcher de dissimuler son vague à l'âme.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Chez l'homme le couple désigne la jouissance phallique, chez la femme elle est infinie, non localisable; elle passe par l'amour ou la parole, l'objet doit parler c'est non négociable. </span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;"> Peu importe l'amour pourvu que l'on ait la tendresse!</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">-<span style="font-size: x-large;"><b><span style="background-color: #f6b26b;"><span></span></span> <i><span style="background-color: blue;"><span style="font-size: large;">Mais à quoi sert le couple?</span></span></i></b></span></span></span><br />
<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: x-large;"><b><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlxgRKV2CpeNQGOX-LdPB4EnWaKtYuW4KhT6PBmWXQf2VocStfkOJjUp2XdX3ZKY2Yyup4MDgzxjSwYAk9_HrpGG0srcKf45JvrZ2oSOJdVzHdJfPdm-tz_-Bu0-2JaJ6cdIuj-UqTKwlD/s1600/sans-titre.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlxgRKV2CpeNQGOX-LdPB4EnWaKtYuW4KhT6PBmWXQf2VocStfkOJjUp2XdX3ZKY2Yyup4MDgzxjSwYAk9_HrpGG0srcKf45JvrZ2oSOJdVzHdJfPdm-tz_-Bu0-2JaJ6cdIuj-UqTKwlD/s1600/sans-titre.png" /></a></span></b></span></span></span></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: x-large;"><b><span style="font-size: large;"><span style="background-color: white;"><span></span></span></span></b></span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: x-large;"><b><span style="font-size: large;"> </span></b><span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">C'est une nécessité diront certains : il démarre au stade du miroir, c'est l'effet à l'autre aseptisant la réalité.</span></span><b><br /></b></span></span></span><br />
Dans le champ social les sujets font couple pour palier à la difficulté de leur quotidien, à l'insupportable pour faire face au principe de plaisir. L'individu a du mal car il est confronté à son surmoi et au surmoi collectif.<br />
Autant de frustrations que de fantasmes et le sujet en a besoin de fantasmer pour nourrir son symptôme, même s'il a une incidence dans "je n'arrive pas à faire couple".<br />
Certains sites internet créés par des femmes comme "Tinder" ou "Adopte un mec "font un tabac actuellement car ils permettent la consommation d'objets dans l'immédiateté et libèrent les fantasmes.<br />
Les transmissions de propriétés ayant largement régressé ces dernières années, l'amour devient donc valeur refuge.<br />
A l’époque les romains disaient que l'amour était dangereux : "mettre son âme dans le corps de quelqu'un d'autre!".<br />
Chacun fait couple ou essaie selon son mode de jouissance, chacun ses satisfactions intrinsèques ou extrinsèques.<br />
Avec le sexuel le sujet rencontre parfois ses limites, alors l'évitement sera d'usage pour palier à l'impossibilité d'aller à la rencontre de l'autre si la libido est en berne.<br />
D'autres feront plus couple avec l'idée du couple qu'avec l'autre.<br />
Si le couple démarre dans la relation de confiance et de respect, il se termine parfois par la violence dans les excès.<br />
Couple avec enfant même si la venue de ce dernier fait obstacle au déploiement du désir qui sous-tend cette relation, mais aussi couple dans une relation qu'offre les conditions d'une stabilité sociale excluant les désirs, couple préfabriqué ou couple alexithymique.<br />
C'est l'enfant qui se trouve investi de tous les attributs phallique, la maternité faisant ombrage à l'objet du désir qu'elle peut devenir pour l'homme aimé.<br />
Couples légendaires Adam et Eve, Dct Jekyll et Mister Hyde, Bonnie et Clyde, couples incestueux, Œdipe a encore frappé, couples sado-maso, exhib- voyeur, couples échangistes, autant de combinaisons que de névroses qui s'emboitent.<br />
<br />
Alors le couple valeur refuge ou refuge des valeurs? <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;"> </span></span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09610067924386681574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7496002126411207521.post-82537805157807658692015-07-25T13:09:00.000-07:002016-03-05T04:50:52.887-08:00Psy Cote Basque<span style="font-size: large;"> <span style="font-size: x-large;"> Victime ou Acteur,</span></span><br />
<br />
<br />
<span style="color: orange;"><span style="font-size: small;"><i><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">"Aimer c'est choisir un témoin,</span></i></span></span><br />
<span style="color: orange;"><span style="font-size: small;"><i><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Bientôt la jalousie aidant le témoin amoureux devient un guetteur".</span></i></span></span><br />
<span style="color: orange;"><span style="font-size: small;"><i><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"> Alain Veinstein - Les 140 signes. </span></i></span></span><br />
<br />
<span style="color: orange;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: small;">Lacan pousse notre interrogation encore et toujours :</span></span><br />
<span style="color: orange;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: small;">"<i>Aimer c'est donner à l'autre ce que l'on a pas." </i></span><span style="font-size: small;"><i><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"> </span></i></span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><i><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmGr8A-u3jaBLxrJi4PnyKftHXXWwpwogxrghjq3n95LIcs61o-59nwyffNx_7md7CjGuSMhMKknnO7uZN6K3lup_FsTc0BXyy6dPRFuMQVMdsq2gj0ecoYpC6M33Msnl54pXEXE8iTaiK/s1600/IMG_1520.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmGr8A-u3jaBLxrJi4PnyKftHXXWwpwogxrghjq3n95LIcs61o-59nwyffNx_7md7CjGuSMhMKknnO7uZN6K3lup_FsTc0BXyy6dPRFuMQVMdsq2gj0ecoYpC6M33Msnl54pXEXE8iTaiK/s320/IMG_1520.JPG" width="240" /></a></span></i></span></div>
<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Si ce n'est pas ais</span></span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">é d'avoir à faire avec le manque de l'autre, c'est encore plus compliqué de savoir quoi en faire.</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Vouloir se débarrasser de la partie obscure de soi pour l'offrir en cadeau (empoisonné) à l'autre, l'autre qui n'a rien demandé et qui va devoir faire avec, c'est bien ce que l'on nomme coup de foudre!</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Par les temps qui courent alors que les turbulences de l'amour battent leur plein, la place du couple semble se trouver sur un siège éjectable.</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Si les vertiges de l'amour font perdre pied, quel pied pour certains d'en devenir victime.</span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">La victime n'est pas toujours celle que l'on croit!</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Opter pour ce statut de victime renvoie aux bénéfices secondaires d'une situation choisie à celui qui s'en plaint; alors comment faire sans?</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Rappel de la définition du robert :</span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Victime : "créature vivante offerte aux sacrifices des Dieux".</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Dans le rôle de Dieu, celui ou celle à qui vous attribuez la toute puissance.</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Dans le rôle de la créature vivante, le sujet (vous) comme objet de la jouissance de l'autre qui va prendre alors l'allure de bourreau.</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">C'est d'abord qu'il y a une tendance naturelle, une intention à s'emparer de cette position de victime et jouissance à s'en sustenter.</span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Seule l'analyse permet de saisir le ressort de ce phantasme, car se prendre pour une victime relève bien du phantasme habillant le réel.</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Elle permet un déplacement du sujet qui accepte de s'interroger sur sa part de responsabilité, l'inconscient devient alors le moyen de cette bascule.</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Les victimes nombreuses s'affichent partout: de la guerre, d'un inceste, d'un accident, de trahison, de préjugés, de trop d'amour, de pas assez.</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">La victime se conjugue à toutes les personnes, à tous les temps, elle s'affiche sous l'emprise de l'autre, on dit bien :"victime de ...".</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Mais alors où se situe le traumatisme sinon dans le fait d'être abusé par l'autre; endosser sa part de responsabilité dans ce qui vous arrive change la perspective : </span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">victime/acteur devient acteur / victime.</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">De votre position de sujet, de vos actes vous êtes tous responsables ainsi que du rapport que vous entretenez avec le réel, les autres.</span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">L'analyse met sur un piédestal le "Je" en devenir qui doit advenir là où c'était; le "Je" que dans la cure vous apprenez à mesurer.</span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"> Ce "Je " devient acteur.</span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Si la cause de votre souffrance se situe en vous-même sous forme d'une énigme, une chose est sûre, vous êtes victime de votre symptôme.</span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><br />Or le réel de cette jouissance vous colle à la peau, dérange votre position de victime; vous voilà donc divisé donc prêt pour cette aventure merveilleuse qu'est l'analyse.</span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">C'est ce réel accélérateur qui vous guidera vers la porte d'un analyste.</span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Freud disait : " l'analyse est une paranoïa raisonnée".</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Si réellement vous souhaitez vous débarrasser de ce symptôme de victime alors il va falloir revoir votre rapport aux autres.</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Sachez qu'à l'issue d'une analyse vous aurez identifié ce qui vous pose question, il vous sera possible de consentir à ce réel car vous l'aurez reconnu comme vôtre.</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">La question sera de vous réconcilier avec votre jouissance, d'en faire bon usage et là vous aurez apprivoisé votre symptôme. </span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></span>
<br />
<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span> </span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09610067924386681574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7496002126411207521.post-40378343916537547442015-02-04T14:44:00.000-08:002015-02-22T13:39:54.689-08:00<span style="font-family: Georgia, "Times New Roman", serif;"><span style="background-color: orange;"></span> <span style="font-size: x-large;"> </span></span><span style="font-size: x-large;"><span style="color: orange;">Le S</span></span> <span style="font-size: x-large;"><span style="font-size: large;">comme</span>,</span><br />
<br />
<br />
<span style="font-size: x-large;">S</span>ouvenirs qui font appel à la mémoire, à ce qui reste en mémoire, se figent comme Signifiants renvoyant au manque, à l'absence, au désir comme voie d'accès.<br />
<br />
Le<span style="font-size: x-large;"> S</span> qui pose questionnement : qui <span style="font-size: x-large;">S</span>?<br />
<br />
Celui qui reste en Suspens sur le fil de ses émotions toujours en équilibre, victime de ses interrogations. <br />
<br />
<span style="font-size: x-large;">S</span> comme Sentir, Soutenir, Se Souvenir, S'exprimer en toute liberté sans censure.<br />
Le<span style="font-size: x-large;"> S </span>après le R, avant le T pour peut-être Signifier que c'est rien ou tout, répétitions compulsives du passé dans le présent, prisonnier de ses Sentiments.<br />
<br />
<span style="font-size: x-large;">S</span> c'est le Subconscient articulé avec le conscient l'actuel et l'inconscient Stockant les désirs refoulés.<br />
<br />
<span style="font-size: x-large;">S</span> pour Supposer ou bien se poser là quelques instants, la question du Souvenir, empreinte du passé tatouée dans le conscient laissant souvent des traces pour que rien ne S'efface.<br />
<br />
<span style="font-size: x-large;">S</span> bien raisonnable par les temps qui courent d'avoir recours à la pensée, panser les maux d'antan que l'on entend même plus.<br />
<br />
<span style="font-size: x-large;">S </span>comme Sensations fortes, faire Sensation, Sexe à tous les étages ascenseur du bonheur, monter au Sixième ciel.<br />
<br />
Gainsbourg en-chantera l'amour sous toutes ses latitudes avec le fameux: "je t'aime moi non plus", "Sea, Sex and Sun" et Baudelaire dira :" l'autre est à la fois si proche et si lointain".<br />
<br />
Relation distanciée, ambivalence sur fond d'écrans Souvenirs, il Suffira d'un Signe pour que la mémoire rejaillisse de tant d'émois.<br />
<br />
<span style="font-size: x-large;">S</span> comme Sélectif qui a pu ou encore peut choisir, puisque c'est pour le meilleur et non le pire que l'on se Souvient si bien.<br />
<br />
<span style="font-size: x-large;">S</span> pour Séduire, aimanter, Susciter, Solliciter, autant de Signifiants d'intérêts que de désirs inavoués.<br />
Supposer que si la mémoire flanche, le Souvenir lui Scelle inlassablement les héritages du passé.<br />
<br />
Symboles à retenir ou à lâcher, ce n'est que partie remise, l'imaginaire s'en charge à sa décharge, exutoire d'un trop plein, que décharger de plus?<br />
<br />
S'il est bon de se fier aux Souvenirs pour Stimuler les pensées, Sachons alors lâcher prise au détour d'un divan.<br />
<span style="font-size: x-large;">S </span>comme Structure, Singulière, unique, c'est à chacun son Style.<br />
<span style="font-size: x-large;">S </span>comme style, le Soi-même, l'affect le plus profond, laissons libre cours à son imagination, laissons- le alors Sublimer et se Substituer.<br />
<br />
<span style="font-size: x-large;">S</span> comme solitude, Sentiment de vide à combler, S'autoriser enfin l'accès aux mille et un interdits. <br />
<br />
<br />
<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09610067924386681574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7496002126411207521.post-77120602368722751352015-01-13T05:52:00.005-08:002015-01-13T12:34:37.158-08:00Un seul être vous manque et tout est dépeuplé<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyZ8uC7H6sI93gq8cg_1i6E07eEx6oDCxEEvFcSAiDb_C9aziha5-xIYTfwtMNeP93fR1nOgmn9XHAlOfY9wuIQRhKkN_s5LMLgPjCXkhjSbpcHeTjHnXCqf8LqIQqPjVdEecAczudzSN5/s1600/Photo+008.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyZ8uC7H6sI93gq8cg_1i6E07eEx6oDCxEEvFcSAiDb_C9aziha5-xIYTfwtMNeP93fR1nOgmn9XHAlOfY9wuIQRhKkN_s5LMLgPjCXkhjSbpcHeTjHnXCqf8LqIQqPjVdEecAczudzSN5/s1600/Photo+008.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">La séparation définitive, irréversible, avec un être aimé est une épreuve des plus douloureuse.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">Les étapes du deuil sont des réactions normales dont la durée va varier selon le vécu de chacun; il y aura pathologie lorsque la personne restera "coincée" dans une de ces étapes.<br />A cela s'ajoute la tristesse sans quoi ce travail ne pourrait s'amorcer.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">Parmi les étapes du deuil </span>:<br />
<br />
<span style="color: orange;"><span style="font-size: large;"><i>- l'anesthésie : </i></span></span><br />
<br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">Elle correspond à une perte de la réalité, état de choc, le temps s'est figé, impossible d'accepter la réalité comme telle, la personne refuse ce qui vient de se passer.</span><br />
<br />
<span style="color: orange;"><span style="font-size: large;">-<i> La phase de recherche :</i></span></span><br />
<br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">C'est un entre-deux où l'endeuillé cherche partout l'être aimé, période d'angoisse car les habitudes qui liaient à la personne disparaissent petit-à-petit.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">C'est une phase de dépression et de recherche de l'autre.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">L'endeuillé se cogne contre le vide créé par l'absence.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">C'est une période fragilisante où il est question d'une attente de manifestation de l'être aimé qui ne vient jamais.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">Le mort apparait sous toute forme : rêve, phantasme, délire, hystérie et possession.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">Dans l'expérience du deuil, il est question parfois de perdre ce que l'on souhaite conserver du disparu.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">Tout souvenir faisant retour modifie le lien avec le mort.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">Dans ce travail de deuil, la personne vacille avec une temporalité et une chronobiologie qui tend à se défaire.</span><br />
<br />
<span style="color: orange;"><span style="font-size: large;">-<i> la phase de dépression réactionnelle : </i></span></span><br />
<br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">La tristesse prend place et si elle persiste, cette étape devient pathologique et il sera nécessaire de consulter.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Incompréhension par rapport au rythme de reprise du quotidien de l'entourage, décalage avec la personne endeuillée qui elle, tourne au ralenti.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">La souffrance est à son point culminant durant cette étape : la personne est remplie d'émotions vives, exacerbées, relatives au lien singulier qu'elle entretenait avec le défunt.</span></span><br />
<br />
<span style="color: orange;"><span style="font-size: large;">-<i> la phase de restructuration :</i></span></span><br />
<br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">Cette phase intègre le deuil dans l'histoire intrinsèque et personnelle de chacun.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">C'est l'acceptation de celui ou celle qui a disparu, ce n'est en aucun cas l'oubli.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">C'est le travail du deuil alors réalisé.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">C'est à cet endroit que la parole prend tout son sens; elle soigne les souffrances traversées, elle accompagne le sentiment de culpabilité qui peut continuer à ronger l'entourage :</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">ne pas avoir fait ce qu'il fallait, ne pas avoir été assez présent, ne pas avoir eu les bon mots, ne pas avoir montrer son amour pour la personne disparue.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">Le deuil est aussi un travail de mémoire :</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">Se souvenir de soi dans l'espace de l'autre, qui étais-je pour lui?qu'elle place m'accordait-il?</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">De toute évidence, ce travail est conditionné par la nature de la relation objectale qu'il vient à présent dénouer.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">Relation qui renvoie aux premiers liens à l'objet qui est constitutif du narcissisme.</span><br />
<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="color: orange;"><i>Le souvenir est le parfum de l'âme</i></span>.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">George Sand. </span><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09610067924386681574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7496002126411207521.post-38858877352827432002014-11-08T02:40:00.000-08:002014-11-17T04:49:51.739-08:00Miroir, mon beau miroir...<span style="font-family: Georgia, "Times New Roman", serif;">Selon Lacan le stade du miroir est formateur de la fonction du "Je" de l'enfant entre 6 et 8 mois.</span><br />
<span style="font-family: Georgia, "Times New Roman", serif;">Cette fonction ne peut s'installer que par la présence de l'autre. C'est grâce à l'autre que le sujet peut se constituer.</span><br />
<span style="font-family: Georgia, "Times New Roman", serif;">Le stade du miroir est l'état où l'enfant va pouvoir maîtriser son unité corporelle par l'identification à l'image du semblable, ainsi que par la perception de sa propre image dans le miroir.</span><br />
<span style="font-family: Georgia, "Times New Roman", serif;">Lacan souligne la jubilation de l'enfant, son plaisir à contempler son image alors qu'il ne maîtrise pas encore son unité physiologique.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">C'est en portant l'enfant devant le miroir et en lui indiquant que c'est lui, que les parents l'aident à vérifier son unité, car dans un premier temps l'enfant devant le miroir, ne reconnait que l'autre.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Ce concept du regard touche à quelque chose de primordial</span>, <span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">le narcissisme.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Etape nécessaire dans le développement de l'enfant, base de constitution du sujet divisé entre le "Je" le sujet de l'inconscient et le Moi, relevant de l'image et du social.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Datant du V ème siècle après J.C, le miroir est décliné dans Blanche Neige, la Belle et la Bête ou Harry Poter plus récemment où là, il porte le nom de "miroir du résid" en lettres inversées (désir) et permet d'accéder non pas au reflet, mais aux souhaits les plus profonds.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Winnicott prolongera la réflexion de Lacan sur le stade du miroir en le résumant par cette phrase : Le précurseur du miroir c'est le visage de la mère.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Freud quant à lui par le "jeu de la bobine" introduit la notion de Présence/ Absence, ou Actif/Passif.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">L'enfant apprend à maîtriser via le jeu, la séparation d'avec la mère.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La symbolisation ainsi va permettre de rester maître de son propre désir.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Ces moments clés de la psyché contribuent à la construction de l'identité personnelle.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La perte de la fusion initiale d'avec la mère est symbolisée par cette traversée subjective du miroir et via le langage, la symbolisation de la présence-absence de la mère, ou de soi-même.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">C'est en cela que le jeu prend toute son ampleur :</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Ce n'est plus la mère qui abandonne l'enfant lorsqu'elle le quitte, mais l'enfant qui maitrise son absence en la faisant partir par le rejet de la bobine en bois.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Si l'idée du miroir dans la rencontre amoureuse de nos jours prend tout son sens, c'est parce qu'elle est surinvestie.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">On la souhaite idéale, parfaite.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Nos choix amoureux résident dans la "collusion inconsciente narcissique", car on cherche un être qui ressemble à soi-même, à ce que l'on pense être ou que l'on voudrait être.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Bref, un faire-valoir, un miroir qui revoie une image meilleure de soi-même.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">L'autre venant revaloriser et booster cette image; c'est dans cette forme de surévaluation du partenaire que l'on va adhérer pour doper son moi.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Toute rencontre amoureuse tend à la confusion avec l'autre.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Comme le rappelle Freud, aux prémisses de l'état amoureux, la démarcation entre moi et l'objet tend à s'effacer.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Toi et Moi ne font qu'un.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">L'espace amoureux ni tout à fait réel, ni tout à fait fantasmé, il est entre deux, "transitionnel" comme dirait Winnicott.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">S'ajoute à cela "la collusion œdipienne", rencontre plus mature faisant référence aux images parentales positives ou négatives.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">L'attirance se fait par ressemblance par certains aspects au père ou la mère.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La rivalité œdipienne rôde, le mari substitut est à combattre, à exclure pour posséder enfin le femme.<br />Parfois totalement opposé à l'image parentale, le sujet va chercher à se protéger dans son choix de partenaire d'une relation œdipienne incestueuse toujours menaçante.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">En Occident l'amour trouve toujours son origine dans l'interdit, à commencer par celui de l'inceste; </span><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">les obstacles contrariant l'élan sont recherchés :</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Couples mixtes, partenaires plus âgés, en couple, plus l'autre est interdit, plus il est attirant.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La rencontre amoureuse est placée sous le signe du paradoxe car on désire ce que l'on ne peut avoir : les objets d'attachements du passé.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Mais enfin pourquoi?</span><br />
<br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Pour jouir de ce qu'ils nous ont donné, pour qu'ils donnent enfin ce qu'ils n'ont pas donné ou réparent ce qu'ils ont blessé.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Cette attente d'être "complété" ou "réparée" par l'autre est un véritable leurre qui crée une faille dans le couple.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Sur le modèle parental, les couples se forment et se déforment.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Sans oublier l'aspect transgénérationnel, le "bon timing", la complémentarité de deux névroses; dans tous les cas, en amour on ne choisit pas par hasard.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Freud dit que l'on ne rencontre que ce qui existe déjà dans notre propre inconscient.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Trouver l'objet sexuel ( l'objet aimé) n'est que le retrouver , telle s'imposerait la Loi du désir humain.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"> </span><br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09610067924386681574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7496002126411207521.post-91384342663343048292014-10-10T08:54:00.004-07:002014-11-12T04:17:30.803-08:00Et si nous parlions de psychanalyse,<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Ne vous est-il jamais arrivé d'envoyer un message à une personne et que ce soit une autre qui le reçoive?</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Erreur de manipulation, acte manqué, ironie de l'inconscient?</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">C'est ainsi que l'inconscient nous échappe parfois, dérape ou se met à nu.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">L'inconscient a ses raisons que la raison ignore...</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Il sévit, se distingue là où l'on ne l'attend pas.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Dans
un lâcher-prise, lors d'une écoute flottante, allongé sur le divan, le
travail d'analyse est à la portée de ceux qui s'interrogent sur leur
sort.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Remises
en question, désir de ne plus reproduire les mêmes schémas toxiques,
soulager sa souffrance, vouloir s'offrir un" entre-deux", dans la
confiance avec le psy qui correspond bien, c'est déjà un grand pas en
avant.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Lapsus,
actes manqués, ou plutôt réussis, associations libres, c'est autant
d'indices pour appréhender ce que camoufle l'inconscient, ce qui
encombre l'esprit.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">C'est
en cela que l'analyse excelle, libère, aide à conscientiser les
"traumatismes" du passé se manifestant sans cesse dès que les situations
les y invitent.</span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="color: orange;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">- <i>Alors pourquoi une analyse?</i></span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Pour ne plus
fantasmer une vie meilleure, pour être l'acteur de sa propre vie, pour
une plus grande liberté, autonomie, pour s'autoriser à se débarrasser
des vieux démons.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Pour
travailler sur : la levée des résistances (cadenas) , véritables
mécanismes de défense qu'ensemble il faudra déverrouiller au fil du
temps.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"> : la culpabilité très souvent trop pesante</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
: Le contenu des rêves regorge de mises en scène qui embarrassent
l'esprit et l'allègent en même temps, véritable exutoire des désirs et
frustrations. </span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Le
rêve offre une pièce de théâtre où tout se joue très souvent en
"replay", sans censure, juste pour soulager cet inconscient insatiable,
débordant.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">L'analyse autorise à tout dire sans jugement et même ce qui ne l'est pas, dans les silences s'impose.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La
cure par le transfert ouvre les vannes de ce qui a été, de ce qui est,
de ce qui adviendra; le rôle du psychanalyste est d'accompagner le
patient à faire les liens et à se repositionner.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Le psychanalyste restitue au patient ce qu'il sait au fond de lui sans pouvoir vraiment y accéder.</span><br />
<br />
<span style="color: orange;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">-<i> Le cadre :</i></span></span><br />
<br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Si
décortiquer l'inconscient n'est pas un exercice aisé, l'investigation
ne peut être fluide que dans une confiance et un respect mutuel.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">En face à face ou sur un divan, les séances respectent un cadre et une durée de 50 minutes.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Oui
l'analyse a un début et un fin; elle démarre sur un entretien
préliminaire en face à face, se poursuit ou pas, c'est un choix.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">C'est déjà le 1er choix, celui d'avoir envie de continuer avec ce psychanalyste plutôt qu'un autre.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Chaque personne étant un être unique évoluant à son rythme, la durée de la cure va donc varier.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Et puis qu'elles résistances le patient va mettre en place pour résister... au changement?</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Cette démarche personnelle peut fluctuer selon l'implication de chacun.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="color: #0b5394;">-<span style="color: orange;"> <i>Dans quels cas :</i></span></span></span><br />
<br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"> États
anxieux, dépressifs, addictions,boulimie, anorexie, phobies, insomnies,
deuil, maltraitance, phobie scolaire, adolescents déscolarisés, etc..</span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br />
<span style="color: orange;">-<i> Qui suis-je?</i></span></span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Membre de la
Fédération Française de Psychanalyse, certifiée, j'ai suivi un cursus de
six années ainsi qu'une analyse didactique et continue à travailler en
supervision sur l'approche, le contenu des cures et l'évolution de mes
patients.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"> </span><br />
<br />
<br />
<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09610067924386681574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7496002126411207521.post-28190528973495969392014-09-22T13:00:00.004-07:002014-09-22T13:00:51.485-07:00Transfert, vous avez dit transfert? mais qu'est ce que le transfert?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<span id="goog_1560813174"></span><a href="https://www.blogger.com/"></a><span id="goog_1560813175"></span><em> C'est le processus par lequel les désirs inconscients s'actualisent sur certains objets dans le cadre d'un certain type de relation établi avec eux et éminemment dans le cadre de la relation analytique.</em> <br /><em>Il s'agit là d'une répétition de prototypes infantiles vécue avec un sentiment d'actualité marqué.</em><br /><em>C'est le plus souvent le transfert dans la cure que les psychanalystes nomment transfert, sans autre qualificatif.</em><br /><em>Le transfert est classiquement reconnu comme le terrain où se joue la problématique d'une cure psychanalytique, son installation, ses modalités, son interprétation et sa résolution caractérisant celle-ci.</em><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<em><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgno_LLShsdEjvHBFMB-Qi4tPmZ0zu1mj2ku2irvspPAde21Tfufuqm9_HQsNwXpZcH4u8D6cNUF-nPtwL1Ia5W2rtCpUtVNNjeMttRFnY5qc5lNiq_RkuF_UYz0eekikk9xjm2XXLsWZeJ/s1600/IMG_1594.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgno_LLShsdEjvHBFMB-Qi4tPmZ0zu1mj2ku2irvspPAde21Tfufuqm9_HQsNwXpZcH4u8D6cNUF-nPtwL1Ia5W2rtCpUtVNNjeMttRFnY5qc5lNiq_RkuF_UYz0eekikk9xjm2XXLsWZeJ/s1600/IMG_1594.JPG" height="240" width="320" /></a></em></div>
<em> </em>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09610067924386681574noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7496002126411207521.post-59505730408716472302014-09-22T11:18:00.002-07:002018-01-05T00:11:08.437-08:00Psy Biarritz L'association libre....<br />
<br />
<div class="textenewsfull">
<h2>
<strong>L'association libre, c'est...</strong></h2>
<br />
se laisser glisser d'une d'une image à l'autre <br />
<br />
se laisser porter par ce qui advient <br />
<br />
laisser venir <br />
<br />
laisser se dire <br />
<br />
ce qui traverse l'esprit<br />
<br />
autour d'un mot <br />
<br />
d'un visage<br />
<br />
d'une vision <br />
<br />
d'un sentiment <br />
<br />
ou d'un rêve par exemple <br />
<br />
sans à priori...<br />
<br />
bien sûr ce ne peut être un mode de vie permanent <br />
<br />
mais une source d'idées et d'inspiration <br />
<br />
une technique d'exploration de la vie intérieure... autrement dit du psychisme<br />
<br />
Deux sons, deux mots, deux idées, mis l'un à côté de l'autre, ouvrent sur un troisième sens qui peut se révéler (bien exploré bien manié bien utilisé) riche pour une meilleure connaissance et compréhension de soi<br />
<br />
Cependant la libre association n'est pas toujours volontaire<br />
<br />
parfois elle est sollicitée <br />
<br />
parfois elle nous échappe<br />
<br />
elle peut être l'occasion de lapsus <br />
<br />
ou de trait d'esprit<br />
<br />
elle est libre mais cependant commandée par des dispositifs internes indépendant de notre volonté consciente... et qui pourtant nous gouvernent<br />
<br />
L'association d'idées finit par révéler un sens que nous ne soupçonnions pas et qui peut nous éclairer sur le sens même de ce qui nous préoccupe... nous interroge, nous fait souffrir...<br />
<br />
Elle nous permet d'avoir accès non pas vraiment à l'inconscient, mais d'entrer en conversation avec l'inconnu (en soi) et de découvrir les clefs de certaines portes insoupçonnées qui nous permettent, une fois ouvertes, d'être un peu moins l'objet de nos motivations inconscientes...<br />
<br />
Lorsque vous êtes en analyse, c'est une des règles fondamentales: dire sans discrimination et de manière spontanée ce qui vous passe par la tête "ce qui vous tombe dans l'esprit". <br />
<br />
Ce ne peut être, bien entendu, un mode de vie. <br />
<br />
Le psychanalyste invite le sujet à penser librement pour mieux se découvrir... à lui-même. <br />
<br />
Librement ne veut pas dire "n'importe quoi" "n'importe comment" mais que l'analysant doit se sentir libre d'exprimer ce qui lui vient à l'esprit. Et que le psychanalyste n'a pas à intervenir pour lui donner quelques directives que ce soit ni juger du contenu de ces propos. </div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09610067924386681574noreply@blogger.com0